Éric Vu-An, le danseur étoile, pour qui j'ai écrit deux comédies musicales dont il a créé la chorégraphie... Il est également acteur et chanteur de talent. Il dansa pour les plus grands chorégraphes du monde. Il dirige maintenant le ballet de l'Opéra de Nice.

Anne Sinclair en Anny Blatt... comme à chacune de ses apparitions à la télé. Elle était une fan de mes créations, j'étais fan de ses yeux et de ses émissions...

Mylène Farmer qu'on allait soutenir à ses débuts... dans les discothèques parisiennes avec quelques amis et Bertrand Lepage, son agent, mon ami.

Catherine Lara et son violon magique, on était presque voisin, moi dans les Halles, elle à Beaubourg... Elle a même fait un mini concert à l'un de mes défilés au Palace, avec Jacky Quartz en première partie. l'ensemble de ce spectacle eut beaucoup de succès. Vic Upshaw l'avait chorégraphié.

Vic Upshaw, le talentueux chorégraphe américain, parti trop tôt, qui chorégraphia plusieurs de mes défilés, salle Pleyel et au Palace... On s'estimait beaucoup. Il m'avait couché sur son testament... ma-t-on dit.

Nicole Croisille, à la voix divine de "Un homme et une femme" qui conseilla Éric Vu-An lors de ses ballets chantés, dont La Marseillaise Noire Sous les Flamboyants et Le Rhum et le Coton que j'avais écrits.


Jacky Quartz, Juste une mise au point... drôle et fort caractère... Juste à ses débuts fulgurants... Amie de la même bande de Catherine Lara...`


Florent Pagny, à l'époque, il était un jeune acteur plein de talent. Il fréquentait le Centre-Ville, resto où le tout-Paris artistique se retrouvait, juste en face de chez moi, rue de la grande Truanderie, resto que j'ai repris plus tard pour en faire un merveilleux show-room de près de 400m2.


Avec ma copine Valérie Mairesse, déjà pleine d'humour... et terriblement mignonne, et pétillante.


Là, avec l'adorable Véronique Genest, en photos de promotion pour mes pulls...

Annie Girardot était venue à mon premier défilé à la Terrasse Martini sur les Champs Élysées. Cette première rencontre très sympathique a renforcé mon admiration pour cette grande actrice.


Coluche, il était souvent "fourré" au Centre Ville, le resto du tout Paris en face de chez moi. Il y avait inventé la "pétanque de billard" et y disputait des parties passionnées et arrosées avec ses copains dont Gérard Lanvin. J'ai participé deux fois à ces tournois et ai gagné... une gueule de bois... J'ai retrouvé sa trace à Saint Barth, dans le bar le plus chaud et selon les bien-pensants le plus mal famé de l'île, ouvert 24h/24, 7 jours/7, où la patronne, une Babath cinquantenaire, toujours flanquée de minets de moitié de son âge, énamourés, fabriquait un punch coco à mourir... Elle devait être un peu sorcière et devait y mélanger un filtre d'amour... 

Coluche était en photos sur tous les murs, il adorait cet endroit, je le comprends, j'y étais à demeure ou presque.


France Gall, une véritable poupée de sons musicaux... Elle habitait à Saint-Tropez dans une grande maison perchée sur les hauteurs qui dominait tout Pampelone et sa légendaire plage...


Notre Bébel national jouait dans ce film tourné à Zuydcoote, Bray-Dunes et Dunkerque. Je passais mon bac, mais je trouvais beaucoup plus drôle de faire l'apprenti acteur à ses côtés et ceux de Jean-Pierre Marielle, François Périer, Pierre Mondi et plein d'autres grands du cinéma. J’ai loupé mon bac et ma vocation, ma mère ayant « oublié » de me transmettre la lettre me convoquant à Paris pour des tournages en studio... En provenance de la production... 

Alors j'ai fait de ma vie un très long-métrage... 

On était devenu pote Jean-Paul et moi, on se retrouvait chaque soir de tournage avec toute l'équipe, chez les parents de ma petite-amie, qui deviendra ma femme, dans leur Salon de thé à Bray-Dunes...


Brigitte Bardot, il eût fallu des miracles pour que jamais nous nous rencontrions ; ces miracles n'ont pas eu lieu, nous nous rencontrâmes à plusieurs reprises lors de diners un peu trop protocolaires, mais son œil pétillait toujours et son franc parler ne s'était pas éteint...